S02:E05 - Réflexion Personnelle #5
- Michel Grand
- 25 sept.
- 2 min de lecture
Réflexion personnelle #5
Faut-il repenser la clause du besoin en restauration ?
En Suisse, la clause du besoin a disparu depuis plusieurs années : aujourd’hui, toute personne disposant d’une patente peut ouvrir un établissement public.
En France, c’est encore plus libéral : pas de patente, pas de clause du besoin – uniquement un permis lié à l’hygiène et la sécurité (comme le rappelle le chef Thierry Marx).
👉 Cela pose une vraie question :
Doit-on permettre à tout un chacun d’ouvrir un restaurant, même sans compétences professionnelles solides ?
Ou faut-il encadrer davantage, afin de protéger la qualité de la restauration, les clients, et les entrepreneurs sérieux qui s’engagent dans ce métier exigeant ?
Car la restauration n’est pas une activité comme les autres :
Elle engage la santé publique.
Elle requiert de vraies compétences en gestion, cuisine et sécurité alimentaire.
Sans contrôle, elle peut aussi devenir une porte ouverte au blanchiment.
Je crois profondément que :
✔ La patente doit rester une condition de base.
✔ Mais surtout, un examen/permis devrait garantir que l’exploitant possède les compétences minimales pour gérer un établissement public.
Et pourquoi ne pas réintroduire une clause du besoin ?
➡️ Non pas pour brider l’initiative, mais pour éviter la concurrence déloyale et protéger la durabilité des établissements sérieux.
Le but n’est pas d’exclure, le but est de préserver un métier magnifique, d’assurer aux clients une expérience de qualité et de soutenir les restaurateurs passionnés qui s’investissent avec professionnalisme.
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Should we rethink the needs-based requirement in the restaurant industry?
In Switzerland, the needs-based clause was abolished years ago: today, anyone with a license (patente) can open a public establishment.
In France, it’s even more liberal: no license, no needs-based clause – only a permit related to hygiene and safety (as chef Thierry Marx reminds us).
Should anyone be allowed to open a restaurant, even without solid professional knowledge?
Or should we regulate more to protect the quality of dining, the customers, and the entrepreneurs who seriously commit to this demanding profession?
Because running a restaurant is not like any other business:
- It involves public health.
- It requires real management, cooking, and food safety skills.
Without oversight, it can also become an open door to money laundering.
I firmly believe that:
✔ The license should remain a basic requirement.
✔ But above all, an exam or permit should ensure that operators have the minimum skills to manage a public establishment.
And yes, why not reintroduce a needs-based clause?
➡️ Not to stifle initiative.
➡️ But to prevent unfair competition and protect the sustainability of serious establishments.
The goal is not to judge or exclude.
The goal is to preserve a wonderful profession, guarantee customers a quality experience, and support passionate restaurateurs who invest themselves with professionalism.

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